Le mouvement se durcit encore demain mais une ouverture au dialogue est néanmoins envisagée

Ce jeudi 9 mars, des premiers échanges ont eu lieu entre des représentants d’Agissons Solidaires et le congrès de la Nouvelle-Calédonie. Les responsables d’Agissons Solidaires ont fait savoir qu’ils étaient disposés à une rencontre dans la perspective de trouver une issue favorable à ce conflit.

Toutefois, les conditions de cette rencontre demeurent identiques à celles annoncées par le collectif au cours de ces derniers jours. Il conviendra, en effet, d’avoir la certitude à l’issue de cet échange, que le projet de réforme du RUAMM fera l’objet d’un réexamen complet au sein d’un groupe de travail au format élargi et ouvert. Ce dernier devra permettre à toutes les parties de s’exprimer dans un environnement propice à l’écoute, à la considération, à la réflexion, à la proposition, à l’évaluation, et enfin à la décision collective autour d’un projet validé par l’ensemble des acteurs.

Il n’en demeure pas moins, qu’à l’heure de cette communication, les représentants d’Agissons Solidaires ne disposent d’aucune garantie. C’est pourquoi, les responsables du mouvement ont décidé ce soir de renforcer considérablement la mobilisation, demain, par la mise en place d’un blocage général de tous les accès de Nouméa auquel s’associeront tous les manifestants venant du Nord, du Sud et de l’Est du pays.

Nous appelons l’ensemble des Calédoniens à prendre, dès ce soir, toutes leurs dispositions pour cette journée de demain. Nous savons les contraintes et les obligations de chacune et chacun et mesurons pleinement la gêne occasionnée par cette mobilisation. Nous portons cependant la conviction que ce combat est celui de tous les Calédoniens désireux d’un modèle social et économique à la fois juste, équilibré et durable.

Nous remercions chaleureusement et solidairement toutes les personnes, qui, par leur présence sur les différents lieux de ralliement à Nouméa comme en Brousse ou par leur soutien, à travers notamment la pétition qui a recueillie en moins de 48 heures près de 6000 signatures, ont montré qu’elles étaient concernées par les enjeux de ce mouvement.

Nous renouvelons une fois de plus notre détermination et notre volonté de dialogue.